Savoir quoi déposer en hiver dans un dépôt‑vente de luxe à Paris

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Chaque fin d'année, les placards débordent de manteaux, pulls en cachemire et bottes que l'on ne porte plus. Mais tout ne mérite pas de finir en dépôt‑vente, surtout dans une boutique de seconde main exigeante comme La Marelle au cœur de la Galerie Vivienne.

L'hiver, le moment le plus stratégique pour déposer à Paris

À Paris, l'hiver ne pardonne ni les coupes approximatives ni les matières médiocres. Les clientes qui passent la porte d'une friperie de luxe comme La Marelle n'ont pas envie de "faire une affaire" au rabais : elles veulent un manteau ou un pull qui puisse affronter plusieurs saisons sans broncher.

Côté déposantes, l'hiver est pourtant souvent synonyme de chaos textile :

  • on garde trois manteaux "au cas où",
  • on conserve des bottes qui nous détruisent les pieds,
  • on entasse des pulls boulochés qu'on n'oserait plus porter en réunion.

Résultat : des pièces de belle marque dorment pendant que les clientes cherchent justement ce type d'articles en boutique. Mauvais calcul.

Les pièces d'hiver que La Marelle recherche vraiment

Manteaux et vestes : l'épine dorsale de la saison

En hiver, le premier réflexe des clientes est simple : trouver un manteau qui coche trois cases – chaud, flatteur, crédible dans une ville comme Paris.

Ce qui fonctionne particulièrement bien dans un dépôt‑vente de vêtements de luxe :

  • Les manteaux en laine ou cachemire Max Mara, Chanel, Dior, Saint Laurent.
  • Les cabans et pardessus bien coupés de maisons italiennes (Prada, Gucci, Valentino).
  • Les doudounes chic, pas les modèles logotypés façon sport extrême.

La Marelle le rappelle partout : elle ne veut que des pièces récentes, impeccables, actuelles dans la coupe. Un manteau noir Céline de très belle facture se vendra plus vite qu'un modèle "créatif" à épaulettes disproportionnées, même signé.

Maille et cachemire : le faux basique, vrai déclencheur d'achat

Tout le monde pense que "les pulls, ça part toujours". Faux. Les pulls tristes, boulochés ou en acrylique survitaminé ne devraient même pas franchir la porte d'un dépôt‑vente sérieux.

En revanche, La Marelle cherche en hiver :

  • des pulls en pur cachemire, cols ronds ou V, dans des couleurs sobres ;
  • des cardigans travaillés de créateurs japonais (Yohji Yamamoto, Issey Miyake, Pleats Please) ;
  • des mailles structurées signées Marni, Dries Van Noten, Acne Studios.

Un bon pull de créateur, c'est le genre de pièce que les clientes parisiennes rattrapent presque au vol – à condition que l'étiquette composition ne raconte pas n'importe quoi.

Bottes et boots : la sélection impitoyable

Sur les chaussures, La Marelle est très claire sur sa page Comment déposer ? : pas de talons trop hauts, pas d'empreinte du pied, pas de semelles massacrées. En hiver, soit une paire de bottes est encore digne, soit elle va directement en recyclage.

Les pièces recherchées :

  • bottes en cuir souple, hauteur genou, de maisons comme Hermès, Chanel, Dior ;
  • boots élégantes mais confortables, talon raisonnable ;
  • bottines de créateurs pointus (Ann Demeulemeester, Margiela, etc.).

Ce n'est pas un hasard si La Marelle insiste dans sa FAQ sur l'état proche du neuf : une chaussure usée insulte la cliente, et abîme la crédibilité de toute la sélection.

Ce que vous ne devriez pas déposer en hiver (même si vous en rêvez)

Les fourrures animales et les pièces contraires à l'éthique de la boutique

Le sujet est sensible, mais le positionnement de La Marelle est limpide : pas de fourrures animales. C'est rappelé sans détour dans la FAQ et sur les pages d'information. Les fausses fourrures de grande qualité peuvent être acceptées, mais le manteau en vison de tante Hélène restera chez vous ou partira ailleurs.

En 2025, l'industrie du luxe elle‑même recule sur la fourrure : Kering a annoncé l'arrêt de la fourrure animale dans ses maisons dès 2022, et la pression sociale n'a fait que monter. Arriver en dépôt‑vente avec une fourrure, c'est se tromper d'époque de plusieurs révolutions.

Les pièces "plus à la mode"… il y a dix ans

La page Comment déposer ? le dit noir sur blanc : La Marelle refuse les "plus à la mode" comme les vintages trop datés. Cela vaut encore plus en hiver, où l'on voit fleurir des manteaux aux découpes très 2010 ou 2005, techniquement de luxe, mais visuellement épuisés.

Exemples typiques :

  • les trenchs ultra‑cintrés, ceinturés à l'excès ;
  • les manteaux à col en fausse fourrure très volumineux ;
  • les cuirs vernis brillants, "effet plastique".

Oui, ils ont coûté cher. Non, ils n'intéressent pas les clientes qui achètent aujourd'hui à la Galerie Vivienne.

Les faux basiques de mauvaise qualité

Un pull noir Zara, même passable, n'a rien à faire dans un dépôt‑vente qui aligne Chanel, Prada et Comme des Garçons. La Marelle le rappelle : H&M, Mango, Jennifer, Promod, Camaïeu et consorts ne sont pas acceptés, sauf rares capsules très particulières.

Pour les basiques, la logique est simple :

  • si vous seriez gênée de le vendre plein tarif à une amie, ne l'amenez pas ;
  • si la matière n'a pas tenu deux hivers sans se déformer, le marché de la seconde main n'en veut pas.

Story d'hiver : comment transformer un placard saturé en garde‑robe légère

Une scène revient souvent à La Marelle. Appelons‑la Sophie. 48 ans, directrice dans une entreprise du 8e, elle traverse la Galerie Vivienne un soir de novembre, entre deux rendez‑vous, avec un grand sac rempli "d'affaires d'hiver".

Elle pense : "Je vais tout déposer, elles feront le tri". Mauvaise idée de départ, mais classique.

En rendez‑vous, les conseillères sortent pièce après pièce :

  • un manteau Max Mara en cachemire, coupe parfaite – accepté et bien valorisé ;
  • deux pulls en cachemire impeccables – acceptés ;
  • un manteau en fourrure – refus catégorique ;
  • trois paires de bottes, dont une seule passe le test des semelles ;
  • des pulls de chaînes grand public, pourtant "en bon état" – refusés sans détour.

Sophie ressort avec une fiche de dépôt soigneusement remplie, beaucoup moins d'articles que prévu, mais une impression nette : ses pièces vraiment intéressantes vont trouver preneuse. Les autres devront suivre un autre destin – don, recyclage textile ou simple sortie du placard.

Quelques semaines plus tard, elle repasse : la moitié de ses articles d'hiver sont déjà vendus. Elle en profite pour s'offrir un manteau Alexander McQueen parfaitement coupé. C'est exactement ce qu'un dépôt‑vente exigeant permet : un échange, pas un vide‑grenier de luxe.

Se synchroniser avec le calendrier de La Marelle

Pour l'hiver, la boutique recommande de déposer de fin septembre à mi‑décembre. Concrètement, si vous arrivez en janvier avec vos manteaux, vous êtes déjà en retard : les clientes pensent aux pièces de mi‑saison, voire de printemps.

Pour optimiser vos dépôts hivernaux :

  1. Faites un tri sévère fin septembre : que voulez‑vous vraiment remettre ?
  2. Séparez les pièces de vraies belles marques, en parfait état.
  3. Consultez les pages Les pièces sélectionnées et Les marques appréciées.
  4. Appelez pour un rendez‑vous, plutôt que de venir en catastrophe un samedi.

La différence de résultat entre un dépôt improvisé et un dépôt préparé est énorme, et pas seulement financière : vous récupérez un placard d'hiver lisible, et non un tas de compromis.

Donner à l'hiver parisien la garde‑robe qu'il mérite

L'hiver à Paris, ce n'est pas seulement le froid et la pluie, c'est surtout la saison où l'on vous voit surtout… en manteau. Autant que ce soit un manteau qui raconte quelque chose de juste. En déposant intelligemment vos anciennes pièces dans un magasin de seconde main à Paris comme La Marelle, vous libérez de la place pour mieux choisir la suite.

Avant de remplir un sac au hasard, prenez le temps de lire les 12 règles d'or et la FAQ, puis venez en boutique, 25 Galerie Vivienne, avec ce qui mérite vraiment une deuxième vie. Le reste, soyons honnêtes, n'aurait jamais dû rester aussi longtemps dans vos placards.

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